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courslille3
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30.11.2007
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quelles sont les causes en resume
Par Anonyme, le 28.06.2018

travail remarquable. exhaustif et solidement documenté. d'une aide précieuse. merci infiniment.
Par Anonyme, le 31.05.2018

très bon article peut être à mettre à jour mais ceci n'est pas la principauté à faire sur cette article
Par jean ninchey , le 29.10.2017

pour vous peut-on parler plutôt d'une société de classe ou d'ordres pour ce xvii ie siècle en conclusion? je
Par zvt, le 22.02.2017

c'est un site très intéressant et complet, bravo, il va en aidé plus d'un ;) !!!
Par Boucle, le 20.09.2016

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Chapitre 4 : La Grande Guerre, l’union sacrée

Chapitre 4 : La Grande Guerre, l’union sacrée

Publié le 03/01/2008 à 12:00 par courslille3
Chapitre 4 : La Grande Guerre, l’union sacrée
L'Union nationale pendant la Grande Guerre

La Grande Guerre devait dans l'esprit de l'opinion et des dirigeants, être de courte durée. Les plans de l'état-major prévoyaient une offensive ("plan XVII"), qui devait percer en quelques jours le dispositif ennemi. Les Allemands projetaient la même chose, grâce au "plan Schlieffen". Cet espoir de percée initiale se révéla illusoire : les deux plans échouèrent, les forces françaises parvenant à la bataille de la Marne (sept. 1914) à contenir la poussée allemande. Désormais, de l'automne 1914 au printemps 1918, le front se stabilise autour d'une ligne qui court de la mer du Nord à la frontière suisse. Les soldats s'enterrent dans des positions défensives, les tranchées. Les états-majors tentent, au cours de batailles furieuses et extraordinairement sanglantes (Artois, Champagne, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames) de réaliser une "percée", mais sans y parvenir. En 1918, les Allemands, par une triple offensive du printemps 1918 parviennent à ébranler le front (Flandre, Picardie, Ile-de-France). Mais, épuisés par cet ultime effort, ils doivent de juillet à octobre 1918 reculer jusqu'à leur frontière, et, minés par des troubles intérieurs et la révolte dans leur armée, signer l'armistice du 11 novembre 1918.

La guerre se divise en deux parties, le printemps de 1917 représentant le versant essentiel de cet épisode guerrier. Dans la première, de l'été 1914 au printemps 1917, l'union nationale conserva sa vigueur; dans la deuxième, elle connaît une grave crise, en 1917, qui n'empêche pas le redressement national de 1918, couronné par une issue victorieuse.

I) La France en guerre de l'été 1914 au printemps 1917 : l'ampleur de la mobilisation nationale

Trois caractéristiques sont à retenir de cette période :
- le maintien du moral des combattants (le "front");
- celui des populations de "l'arrière";
- la faiblesse du pacifisme

A) Le maintien du moral des combattants.
Le moral des combattants a fait l'objet d'études précises, mais soulève encore des discussions. Tous les témoignages mettent l'accent sur le caractère atroce de la guerre des tranchées. La puissance de feu des artilleries en présence est telle qu'elle provoque d'incroyables ravages parmi les troupes, mais aussi bouleverse la topographie des champs de bataille, provoquant la disparition d'escouades entières, enfouies vivantes dans le sol meuble. Les conditions de vie des soldats, exposés à l'humidité, à la proximité des charniers, à celle des animaux parasites, s'ajoutent à l'horreur des combats proprement dits, marqués par l'utilisation d'armes nouvelles, tels que les gaz de combat, véritable terreur des combattants. La propagande du moment montrait dans les soldats "va-t-en-guerre", désireux d'en découdre, figure évidemment imaginaire forgée par la propagande. Des recherches récentes ont montré au contraire une grande peur de la mort chez les soldats. Pour autant, elles ont permis de souligner l'importance d'un fort "consentement patriotique" chez les combattants, inspiré non pas par les motifs de la propagande officielle (comme reconquérir les provinces perdues, l'Alsace et la Moselle), mais par le souci de protéger leurs proches restés à l'arrière et de défendre leur terre (il s'agit pour une grande part d'une armée de paysans). Plus récemment, en sens inverse, on a pu souligner tout de même l'importance des structures d'encadrement de type répressif (gendarmerie, ...) et les mesures de répression à l'encontre des déserteurs (à vrai dire fort peu nombreux). Mais il faut admettre que malgré des souffrances inouïes et des pertes énormes (1.5 million de morts au total), le dispositif militaire français ne s'est jamais disloqué, ce qui suppose globalement le maintien du moral des troupes. Il semble bien, écrit Jean-Jacques Becker, que "la solidité de l'armée a été le révélateur de la robustesse de la communauté nationale".

B) L'opinion publique, ou "l'arrière" elle aussi, durant la période 1914-1916 (jusqu'à la fin de 1916), montre un certain "consentement patriotique". Le calme social en est, semble-t-il, une preuve. Très peu de grèves en 1915-1916 (trois fois moins en 1916 par rapport à 1913). Plusieurs raisons ont pu être avancées :
- le risque d'abord de faire grève (les ouvriers "affectés spéciaux" dans les usines pouvant être renvoyés au front). Mais la crainte est toujours une explication bien courte.
- l'effet de la propagande ultra-nationaliste (mais l'esprit critique ne disparaissait pas pour autant : le Canard enchaîné est né en 1915...)
- le maintien de conditions de vie matérielle acceptables : des allocations sont versées aux familles nécessiteuses; le moratoire des loyers (suspension de leur versement à titre provisoire) est décidé; les prix des denrées agricoles montent, ce qui soulage les campagnards; étant donné la pénurie de main d'oeuvre, le plein emploi est réalisé dans les villes. Mais ceci n'efface pas l'insupportable tension morale des familles qui ont un -ou plusieurs- des leurs au front.
- surtout, la croyance, au départ, que la guerre serait courte, puis ensuite, à chaque offensive, l'idée que celle-ci serait "la bonne", donc la dernière. Cet espoir semble s'estomper à la fin de 1916, cer dernier trait va peser lourd dans la crise de 1917.

C) La faiblesse du pacifisme.
Cette résolution des combattants et de l'opinion va de pair avec le maintien au plan politique de l'Union sacrée. Les gouvernements, présidés par Viviani, puis par Aristide Briand (oct 1915 - mars 1917), comprennent toujours des socialistes, et un représentant de la droite catholique (jusque-là exclue du gouvernement) entre octobre 1915 et février 1917. Les catholiques qui jouent un rôle de premier plan dans les organisations d'entraide participent ardemment à l'union sacrée au niveau de la société civile. Il existe cependant un courant politique pacifiste, présent à la SFIO et à la CGT. Dans la première de ces organisations, un courant "minoritaire" (on y distingue Jean Longuet, petit-fils de K. Marx) se prononce en faveur d'une paix de compromis sans s'opposer à l'Union sacrée. Parmi les "zimmerwaldiens", figurent des syndicalistes (Monatte, Merrheim, Bourderon) et quelques socialistes qui, ralliés à cette tendance, ont participé à une deuxième rencontre à Kienthal (avril 1916).
Mais il s'agit de tendances très minoritaires (8% des mandats à la SFIO), tandis que le syndicat CGT est toujours tenu en mains par Léon Jouhaux, ferme partisan de l'union sacrée.

II) La crise de 1917 et le redressement du moral en 1918.

L'année 1917 voit se dérouler une très grande crise, dont le pays sort difficilement, à la fin de 1917. Dans le même temps, la mobilisation des forces matérielles, commencée dès le début de la guerre, est mené à son terme.

A) La crise de 1917
Elle revêt un aspect multiforme : militaire, social, moral.

1. La crise militaire prend la forme de mutineries, en avril-mai-juin, une bonne partie des divisions (un quart, semble-t-il) sont affectées par des mouvements de refus de monter en ligne ou d'autres manifestations d'indiscipline. Elles ne prennent fin que durant l'été, un nouveau général en chef, le général Pétain, ayant succédé au général Nivelle.
- Ces mouvements ne découlent que très peu de la propagande pacifiste, d'ailleurs peu présente dans l'armée. Elles sont plutôt la manifestation d'un refus d'obéir à des ordres absurdes, qui provoquaient des pertes incommensurables. Au début d'avril, le général Nivelle avait ordonné une offensive dans l'Aisne (le Chemin des Dames), qui s'était soldée, sans résultat tangible, par des pertes énormes : or, la géographie des mutineries correspond à celle de l'offensive d'avril 1917. Ce n'était pas la première fois que des stratèges se lançaient dans des opérations hasardeuses : Joffre, prédécesseur de Nivelle, avait agi de façon similaire en 1915-1916, mais cette fois la lassitude des combattants était trop forte. Il s'agit donc plutôt d'une "grève" faisant suite à des ordres émanant d'un stratège incompétent.
- La fin du mouvement confirme la nature des "mutineries". Certes, une répression sévère (629 condamnations à mort prononcées, dont 75 suivies d'exécution effective) conclut le mouvement. Mais c'est surtout le changement intervenu dans le commandement qui met le point final aux mutineries. Le général Pétain, successeur de Nivelle, procède dans un premier temps à l'amélioration matérielle du sort des soldats (amélioration des tours de permission, meilleur confort dans les cantonnements, davantage de soin apporté à la nourriture et au ravitaillement). Ensuite et surtout, il fait cesser les offensives et les tentatives de rupture et privilégie désormais la défensive, prônant l'établissement de lignes en profondeur. Cette stratégie est fondée sur l'attente des armées américaines (les Etats-Unis ont déclarés la guerre à l'Allemagne en mars 1917) et l'utilisation d'une arme nouvelle, les chars de combat, qui apparaissent pour la première fois au printemps de 1917. Ce changement de stratégie joue un rôle considérable dans la fin des mutineries.

2. Les troubles sociaux de 1917 contrastent avec le calme social des années précédentes. Du début de l'année 1917 jusqu'au mois d'août, des grèves affectent des secteurs très variés, la couture, les usines de guerre, le bâtiment, les agents du gaz et du métro. Ces grèves revêtent des caractères communs : déclenchement spontané, manque de coordination, nature essentiellement matérielle des revendications, qui montrent clairement que l'origine des conflits résidait dans les difficultés matérielles qui étaient allées en s'aggravant depuis le début de la guerre. L'année 1917 connaît en effet pour la première fois depuis le début du conflit, une flambée des prix et dans le courant de l'année apparaissent les premières mesures de rationnement (notamment une carte de sucre). Ces mouvements sont donc liés aux difficultés de l'économie de guerre et non à une extension du sentiment pacifiste.

3. Pourtant, sur le plan moral, il y a une crise de première ampleur : l'opinion au printemps de 1917 semble incliner vers le pacifisme. Les rapports des préfets, comme les lettres saisies par le contrôle postal, font été du désir de paix de nombre de Français. Il est évident qu'au printemps de 1917, l'opinion avait cessé de croire à une victoire prochaine et se trouvait envahie par des sentiments sinon défaitistes (idée de paix à tout prix), au moins pacifiste -idée de "paix blanche", où il n'y a ni vainqueur, ni vaincu. Dans les milieux intellectuels, l'influence pacifiste gagne du terrain : en 1916, Romain Rolland avait publié un ouvrage critique, Au-dessus de la mêlée; la même année, Henri Barbusse publie Le Feu, une des plus vigoureuses dénonciations de l'atrocité de la guerre et reçoit le prix Goncourt.

B) La crise politique et le redressement du moral jusqu'à la victoire finale.

La crise pacifiste gagne les milieux politiques durant l'été de 1917. Chez les radicaux, Joseph Caillaux prend position en faveur des négociations avec les Empires centraux. Chez les socialistes, un fort courant se prononce en faveur de discussions visant à aboutir à une paix de compromis, alors que la Révolution russe de février a modifier la donne à l'est de l'Europe. Le climat politique est, de plus, alourdi par des affaires d'espionnages. En 1917 se produit l'affaire du Bonnet rouge, un journal pacifiste dont le directeur, Miguel Almereyda, accusé d'avoir reçu de l'argent allemand, est arrêté et retrouvé "suicidé" dans sa cellule". Caillaux qui était en relation avec ce journal est éclaboussé par ce scandale. Une crise politique s'ensuit. Le ministre radical de l'intérieur, Malvy, mis en cause, démissionne en août. En novembre, le dernier gouvernement d'union sacrée tombe. C'est un homme à poigne, d'opinion radicale, mais très indépendant, Georges Clemenceau, qui forme en novembre 1917 un nouveau gouvernement où ne figurent plus les socialistes.
Clemenceau dirige le pays jusqu'à la fin de la guerre (nov 1918), il gouverne autoritairement, en s'appuyant sur l'opinion publique qui voit en lui le "Père la Victoire". Il pourchasse les "défaitistes" et appuie de son soutien les généraux comme Foch, dont l'action débouche sur la victoire militaire dans le second semestre de 1918. L'opinion, après la crise de 1917, voit son moral remonter en 1918 : elle "tient" car il lui semble qu'après de tels sacrifices, il ne peut plus être question d'accepter une défaite. Des mouvements de grève de grande ampleur éclatent cependant au printemps de 1918 dans les usines métallurgiques et dans les usines d'armement, notamment dans le bassin de la Loire. Mais ces mouvements prennent fin avec l'offensive allemande de mai 1918, la plus grave et qui sembla près de réussir. Il était clair que les grévistes, s'ils étaient bien "pacifistes", n'étaient pas "défaitistes".

C) La mobilisation économique du pays et le dirigisme

Il s'agit là d'un autre aspect de la "mobilisation nationale". Dès 1914 des mesures sont prises pour coordonner l'économie au service de l'effort de guerre (armement, ...). Un ministère de l'Armement (confié au socialiste Albert Thomas) passe les commandes et coordonne la production, en accord avec les industriels de la branche (et des autres branches concernées).

Les ressources sont mobilisées dès 1914-1915, la main d'oeuvre utilisée pour remplacer les soldats mobilisés est d'origine très variée : "affectés spéciaux" (ouvrier rappelés du front); main d'oeuvre étrangère ou coloniale; main d'oeuvre féminine. L'Etat mobilise les capitaux par une politique massive d'emprunt bien rémunérés, à court ou à long terme (les "bons de la défense nationale").

Enfin, l'Etat s'oriente vers un dirigisme de plus en plus marqué, qui a définitivement pris forme en 1917. En 1917, l'Etat prend en main le contrôle du commerce extérieur, avec la collaboration des organisations patronales. Puis en 1918, il institue le contrôle des changes (c'est-à-dire qu'il réglemente l'achat ou la vente des devises étrangères). Enfin, par suite de la guerre sous-marine déclenchée par les Allemands dans l'Atlantique au début de 1917, et qui atteint notamment les transports marchands en provenance des Etats-Unis, un système de rationnement est institué dans le courant de 1918. Ainsi, à la fin de la guerre, l'Etat en est arrivé à prendre le contrôle de l'ensemble de l'activité économique. Le Grande Guerre a donc bien vu se réaliser une mobilisation et une union des Français, qui ont connu pendant 4 ans les mêmes espoirs, déceptions et attentes.
Mais cette union n'a pas supprimé les clivages (sociaux ou idéologiques), ils ressurgiront par la suite.

:: Les commentaires des internautes ::

franck DELEYROLLE le 26/05/2008
Bonsoir, j'ai lu avec grande attention le chapitre 4 de votre blog consacré à l"Union Sacrée".

Mon arrière grand oncle, après son service militaire fut classé "affecté spécial" dès 1914 selon un décret du 6 novembre dont je ne connais pas la nature.Il continua a être dans l'affectation spéciale des Postes jusuqu'en 1924 où il exerça le métier de chef d'équipe. Existe t-il un lien direct avec ce vous expliquez dans votre chapitre? Pouvez-vous m'en dire plus? Vous trouverez toute la vie et surtout le parcours militaire de mon arr. grd oncle (Emile DELEYROLLE)sur la page suivante:http://franckdeleyrollgenea.free.fr/cariboost2/crbst_1.html#anchor-top.

Avec mes remerciements. Cordialement.

Franck DELEYROLLE
(Marseille)
Mon blog


franck DELEYROLLE le 26/05/2008
Bonsoir, j'ai lu avec grande attention le chapitre 4 de votre blog consacré à l"Union Sacrée".

Mon arrière grand oncle, après son service militaire fut classé "affecté spécial" dès 1914 selon un décret du 6 novembre dont je ne connais pas la nature.Il continua a être dans l'affectation spéciale des Postes jusuqu'en 1924 où il exerça le métier de chef d'équipe. Existe t-il un lien direct avec ce vous expliquez dans votre chapitre? Pouvez-vous m'en dire plus? Vous trouverez toute la vie et surtout le parcours militaire de mon arr. grd oncle (Emile DELEYROLLE)sur la page suivante:http://franckdeleyrollgenea.free.fr/cariboost2/crbst_1.html#anchor-top.

Avec mes remerciements. Cordialement.

Franck DELEYROLLE
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Mon blog